L'agression de la bande de Gaza

Je veux débuter mon intervention par l'introduction de certains textes juridiques :


I – Textes déclaratoires:


Il s'agit notamment de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme du 10 décembre 1948, dont j'ai choisi trois articles à énoncer:



Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignités et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.



Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.



Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.



II – Textes conventionnels:



J'évoque ici la convention de Genève pour la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 Août 1949 dont je rappelle ici un article important



Les dispositions du présent titre visent l'ensemble des populations des pays en conflit, sans aucune distinction défavorable, notamment de race, de nationalité, de religion ou d'opinions politiques et tendent à atténuer les souffrances engendrées par la guerre.



(Il est à noter dans ce sens que Israël a signé la convention en date du 8/12/1949 et a la ratifié en date du 6/7/1951).



III – Textes Jurisprudentiels:



J'évoque dans ce cadre l'arrêt de la Cour suprême d'Israël rendu le 30 mai 2004:

"Les opérations militaires de forces de défenses israéliennes à Rafah [donc Gaza], dans la mesure où elles affectent des civils, sont régies par la 4ème convention de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre de 1907…et par la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre de 1949".



Après cette brève introduction de textes officiels, je souhaite que chacun de vous, en lisant ces textes, voie si leur contenu correspond vraiment à ce qui se passe à la bande de Gaza durant les dernières journées de la torture.



Que direz-vous de ce qui se passe, certainement on ne peut même songer de poser la question sur la légalité des faits. Car, certes, nous sommes dans un champ hors de toute légalité ou de toute légitimité.



Le fait de cibler et torturer intentionnellement des petits enfants, des femmes, des personnes âgées, détruire toute une infrastructure, interdire toute sorte d'aide au niveau des points de passage, notamment celui de Rafah…n'est-il pas un très beau paysage dans la logique prosaïque du massacre!!



Imaginez-vous que votre région subisse les mêmes agressions, la même boucherie. Que serait vraiment vos réactions, vos retentissements et vos répliques.



Le fait de défendre votre famille, votre région et votre patrie, n'est-il pas légal?

Ou bien, est-il vraiment logique, de vous rendre terroriste si votre devoir intime vous oblige à combattre l'ennemie agresseur?

Est-il vrai de dire que tout martyre français qui a lutté contre le Nacisme pendant la deuxième guerre mondiale est un terroriste?



N'est-il pas vrai que le peuple de la bande de Gaza, en vertu de l'article 51 de la charte des Nations Unies, est en état de légitime défense.



Moi personnellement je n'accuse pas Israël pour ces actes horribles devant l'humiliation des responsables politiques arabe notamment ceux qui sont proches de la situation, devant l'inaction de la Ligue des Etats Arabes et surtout devant l'inaction de l'ONU de faire face à une situation qui s'enfuit continuellement de son normal ordre juridique pour gésir dans les interstices des rapports de force.



La résolution 1860 rendue, il y a quelques jours, par le Conseil de Sécurité, ne reflète-elle pas effectivement un détournement dans la qualification juridique des faits? Ce qui se passe devant nos yeux, n'est-ce pas, conformément à l'article 39 de la charte des Nations Unies, de véritables actes d'agression commis par Israël?



Les actes commis, ne responsabilisent pas le Conseil de Sécurité d'agir immédiatement en toute fermeté.



Le "Cessez-le-feu" paraîtra plus logique dans le cadre d'une guerre équitable entre deux puissances plus au moins égales. Mais, est-il logique de faire égaliser une minorité existant sur un territoire bloqué privée d'armes, d'alimentation, d'eau, d'air, d'électricité, de soin médical à une superpuissance bien alimenté et détient une très haute technologie de guerre. Les tires de roquette de Hamas qui semblent à des feux d'artifice ne correspondent point aux différentes armes destructrices utilisées par Israël (cette dernière a utilisé les armes phosphoriques interdites internationalement).



Un procureur de la Cour Pénale Internationale a formulé, il y a quelque mois, une requête pour un mandat d'arrêt contre le président Soudanais Omar El Bachir pour des faits non encore bien identifiés. Mais voilà un crime dont l'imputation est si claire. Alors, où es-tu Monsieur Luis Moreno Ocampo. Nous n'avons pas vu jusqu'à l'heure des mandats semblables contre Ehud Olmert et ses compagnons de guerre. Vous êtes censé être le défendeur de l'intérêt public international, où bien que les actes commis ne vous semblent pas illégaux, ne s'élèveront pas au rang du véritable massacre. Le génocide et La torture exécutés ne vous plaisent pas monsieur. Quel beaux paysage tissé par le sang des innocents palestiniens. Oui, vous allez, peut être, bougé quand la bande de Gaza disparaîtra de la planète!!



Là où les responsables arabes et musulmans ne font rien et semblent incapables d'agir (exceptant certains d'entre eux, notamment le Colonel Kadhafi qui a voulu mettre en activation la défense militaire arabe commune, prévu dans l'acte fondateur de la Ligue des Etats Arabes. Ainsi que le président Turque R.T.Ordogan qui a voulu intervenir pour chercher une solution à cette impasse politique), je salut, la diplomatie européenne pour sa mouvance.

C'est bien de voir monsieur Sarkozy bouger et chercher sa place dans le jeu, mais je dirais le médiateur doit être (comme tout juriste le sait) impartial et neutre. Ce que Monsieur Sarkozy ne semble pas l'être. Le fait de jeter toute la responsabilité sur la partie agressée, torturée, enlève et supprime toute neutralité.



Devant l'injustice, une position judicieuse, nous vient de lointain, largement saluée par les peuples arabes et musulmans. Monsieur Hugo Chavez a fait ce que son intime convection lui ordonne de faire pour rendre une telle justice.



Aujourd'hui, le nombre des victimes palestiniennes atteint les 1300 morts, si le droit et la politique sont en vacance, faut-il, alors, croiser les mains? Non pour la énième fois. Quelque chose est sûre: la guerre contre les palestiniens de Gaza a fait la mondialisation de l'esprit révolutionnaire et du Non à l'impérialisme Israélo Américain.

C'EST OFFICIEL! Israël n'a pas violé les lois de guerre, et a amélioré sa capacité de combat au cours de la récente opération militaire contre le Hamas à Gaza. En revanche, les bénéfices du conflit sur le long terme restent incertains, a conclu une étude américaine.

L'analyse qu'Anthony H. Cordesman, du Centre pour la recherche internationale et stratégique, dresse du conflit qui a duré 22 jours fait état d'"améliorations impressionnantes dans la préparation et la capacité des forces de défense israéliennes depuis la guerre contre le Hezbollah au Liban en 2006".

Il mentionne également que l'Etat juif n'a aucunement violé le droit international en dépit d'un nombre important de victimes civiles palestiniennes pendant le conflit.

"Israël a délibérément usé d'une force décisive pour faire montre de dissuasion à l'échelle régionale et restaurer son avance militaire" explique le rapport. "Ce sont des objectifs légitimes en dépit d'un coût humain lourd".

En dépit d'un affaiblissement du Hamas, les tirs de roquettes continuent depuis la déclaration de cessez-le-feu unilatéral le 18 janvier.

Le rapport de Cordesman fait donc part d'un succès israélien en demi-teinte, la colère des Palestiniens étant vive suite à l'opération.


DANS LE MEME TEMPS, l'ONU est prête à reconnaître l'utilisation par le Hamas d'enfants comme boucliers humains lors de l'opération israélienne à Gaza, selon ce qu'a confié au Jérusalem Post le représentant spécial pour les enfants de l'ONU.

"Nous n'avons pas encore traité la question des boucliers humains, mais nous le mentionneront dorénavant dans nos rapports" a déclaré Radhika Coomaraswamy dans une interview exclusive après quatre jours passés dans la région.

Radhika Coomaraswamy du Sri Lanka est la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés. Elle est aussi membre du Cabinet du secrétaire général des Nations unies.

"Il est encore difficile pour nous de dire ce qu'il s'est réellement passé et nous avons encore besoin de mener quelques enquêtes sur ce qui a vraiment eu lieu sur place… mais nous ne nions pas que cela est arrivé, et qu'il est tout à fait possible que le Hamas ait utilisé ses civils comme boucliers humains" a-t-elle dit.

Cependant, Radhika Coomaraswamy a déclaré que la politique des Nations Unies de ne pas rencontrer les dirigeants du Hamas -du fait qu'elle soit considérée comme une organisation terroriste- entrave le travail humanitaire dans la bande de Gaza.

Les enfants "ont un besoin urgent de soins et d'assistance, incluant la restauration de services élémentaires comme la reconstruction immédiates d'écoles et d'hôpitaux". "Le Hamas doit respecter le fait que l'aide humanitaire ne peut pas être détournée".

Elle a également déclaré que son impression était que "après ce conflit, on sent une identification des enfants plus grande avec le Hamas" bien que ses observations "ne soient basées que sur une visite d'une journée sur place".

"Les enfants ont des réactions surprenantes" a-t-elle déclaré. "Lors d'une visite à Ashkelon, j'ai remarqué que, bien que leurs discours puissent sembler durs au premier abord, j'ai demandé aux enfants s'ils souhaitaient rencontrer des enfants palestiniens. La réponse était incroyable. Ils ont dit 'oui, bien sûr, nous voulons les rencontrer, jouer avec eux et écouter leurs histoires'. C'était une réponse du cœur" a-t-elle ajouté.

"Je crois que si nous reconstruisons Gaza au plus vite, il y a un espoir pour le futur. Même s'ils paient le prix lourd dans ce conflit, les enfants sont les meilleurs avocats de la paix. Chaque enfant a le droit de vivre en sécurité. Les enfants de la région ont assez souffert, ils méritent un meilleur avenir" a conclu Radhika Coomaraswamy.

tu vas pas recommencer wesker....