Suspension des cours, suite.

Bonsoir à tous,
Pour une raison que j'ignore, le "tableau d'affichage" sur le site de la faculté ne fonctionne pas. Je redonne donc ici une information qui devrait y figurer.
J'ai, une nouvelle fois, été amené, en coordination avec la présidence de l'université, à suspendre les enseignements au sein de la faculté de droit, et ce jusqu'au vendredi 27 février inclus. Les modalités de cette suspension sont identiques à celles qui ont été décidées précédemment.
Une assemblée générale des enseignants-chercheurs, des personnels et des
étudiants sera organisée le jeudi 26 pour discuter des formes susceptibles d'être données à la suite du mouvement. Les informations concernant cette assemblée générale (heure et lieu) seront communiquées ultérieurement.
A ce message très général et impersonnel, permettez-moi d'ajouter quelques remarques plus précises.
1. Sur le "blocus". Vous savez quelle est ma position à ce propos : la grève et sa déclinaison étudiante ultérieure ont été un instrument douloureux, mais indispensable de pression sur les représentants nationaux des universités, et sur le gouvernement. Si rien n'est définitivement acquis sur aucun des dossiers, ces mouvements, exceptionnels chez les enseignants-chercheurs, ont entraîné une réouverture des discussions sur les questions universitaires ; la faiblesse de l'appareil exécutif national ouvre aux membres de la communauté universitaire une occasion historique de proposer des solutions concrètes et réalistes de modifications d'un certain nombre de textes, réglementaires mais aussi législatifs, que nous ne pouvons pas nous permettre de gâcher, sans pour autant y répondre dans la confusion et la précipitation. Dans ce cadre, qui est celui non d'un arrêt du mouvement, mais d'un renforcement de son efficacité, le blocage des universités me semble contreproductif, parce qu'à la fois de nature à décrédibiliser le mouvement, à en désolidariser les enseignants et certains étudiants, et à démobiliser les étudiants qui ne viennent pas à la faculté en période de blocage. J'espère que le blocage voté aujourd'hui en assemblée générale n'aura pas de telles implications.
2. A la suite immédiate de l'assemblée générale, il avait été envisagé d'organiser une assemblée générale spécifique aux juristes, dès ce mardi matin, pour évoquer les modalités locales de mise en oeuvre du blocage. A la réflexion, et après discussion avec la présidence de l'université, une telle réunion n'est en l'état pas souhaitable.
3. J'ai rappelé aux enseignants l'engagement qu'ils ont pris de mettre à disposition des étudiants une part de leur cours équivalente à la durée pendant laquelle ces cours n'auront pas été assurés. Ils seront mis en ligne prochainement.
4. Des informations spécifiquement dédiées aux conséquences du mouvement actuel sur les enseignements et les modalités de contrôle afférentes seront diffusées prochainement.
Avec toutes mes excuses pour le retard avec lequel cette information, dont le contenu est par ailleurs très loin de me satisfaire, vous parvient,
Gilles Dumont